Notre alimentation doit respecter nos besoins vitaux !
Il est donc indispensable de veiller à la qualité des produits que nous achetons et à la façon dont nous les préparons. D’une part pour nous prémunir d’une oxydation galopante qui engendrerait un vieillissement prématuré de nos cellules et d’autre part pour nous protéger d’une inflammation capable de déclencher des maladies dégénératives.
Une alimentation saine contribue à renforcer notre immunité.
Nous devons penser à choisir des produits riches en vitamines et en fibres :
– La vitamine A contribue au bon fonctionnement du système immunitaire : elle est présente dans les carottes, légumes verts et jaunes, les fruits, les œufs, le poisson et le foie.
– La vitamine E permet de lutter contre le stress oxydatif : on la retrouve principalement dans les huiles de première pression à froid, les légumes vert foncé, le beurre et les œufs.
– Les légumes que nous choisissons doivent être de saison, bio si possible ou tout au moins cultivés en agriculture raisonnée.
– Les légumineuses viennent à point pour fabriquer des anticorps : lentilles vertes, noires ou corail, pois chiches ou fèves sont simples et rapides à cuisiner.
La vitamine C : sans elle, nous risquons davantage le rhume ou des infections en tout genre !
On la consomme de préférence naturelle, dans des légumes et fruits entiers et avec leur peau, uniquement issus de l’agriculture biologique.
En hiver, on mise sur les agrumes (orange, citron, pamplemousse), les kiwis, les ananas, la papaye, les mangues , les jus de cassis et de myrtille, les groseilles. Mais on la retrouve aussi dans les légumes : brocoli ou choux de Bruxelles cuits, chou rouge cru, épinards crus, châtaignes grillées ou cuites à l’eau sans sucré ajouté, bien évidemment.
Idéalement, on consomme ces fruits et légumes crus : ils conservent davantage les pouvoirs de cette vitamine qui est détruite à la cuisson. Et plus ils sont mûrs, plus la concentration en vitamine C est élevée.
L’Apport Journalier Recommandé (AJR) en France est d’environ 100 mg pour un adulte : mais il faut noter que nos besoins augmentent avec l’âge et sont plus importants chez les femmes enceintes, les consommateurs d’alcool et les fumeurs pour lesquels on estime qu’il faut majorer cet apport de 35 mg/jour.
À titre d’exemple : le kiwi frais contient 80 mg de vitamine C pour 100 g.
Et quels sont les manifestations d’une éventuelle carence ?
La fatigue, notamment le matin au réveil, des douleurs articulaires et musculaires, une cicatrisation difficile et de possibles ulcères cutanés, une gingivite chronique, des ecchymoses faciles, une perte anormale de cheveux surtout chez les femmes : autant de signes qui doivent nous alerter et nous faire réagir.
Evitons les sucres au maximum
Et en particulier ceux que l’on trouve dans les confiseries, biscuits, patisseries, mais aussi dans l’alimentation industrielle : plats préparés, pâtes, etc. Ces « mauvais » sucres nourrissent les bactéries et perturbent l’activité de notre système nerveux censé réguler certaines fonctions (via le pancréas). Faux amis d’un plaisir gourmand, ils vont congestionner la sphère ORL et favoriser l’installation de germes qui se présentent ! À bannir radicalement !
Buvons suffisamment
Et choisissons une eau faiblement minéralisée pour ne pas « encrasser » l’organisme. Envie de boissons chaudes ? On use et abuse d’infusions de thym, de romarin, de cassis, de gingembre… ou encore de thé vert : riche en antioxydants et en polyphénols, il va « nettoyer » l’organisme et doper doucement l’énergie.
Ne sous-estimons pas les oméga 3. Au contraire !
Bien au contraire ! Ils sont souvent insuffisants dans nos apports alimentaires et doivent pourtant idéalement être présents dans nos assiettes au quotidien via notamment les huiles bio de première pression à froid – cameline, lin, colza, chanvre, noix… – consommées à froid sur l’assiette et pour moitié moitié avec de l’huile d’olive qui, elle, sera utilisée pour la cuisson.
Soignons / twistons notre petit-déjeuner
Le repas « starter » de la journée ne doit pas être bâclé ! Idéalement, ce petit déjeuner doit être plutôt protéiné pour stimuler le métabolisme, fournir de l’énergie et limiter les envies de glucides dans la journée tout en maintenant la masse musculaire.
Au menu : des œufs, des légumes, du fromage, une tranche de jambon, du pain complet ou semi-complet riche en fibre ou un porridge avec quelques fruits si l’on préfère un petit-déjeuner fruité.
Le café est un excitant !
On préfère un thé vert de qualité, bien meilleur pour l’organisme : il régule la glycémie, aide à réduire l’acidité gastrique des personnes sensibles aux irritations ou aux inflammations de l’estomac, et a un rôle d’antidépresseur doux et naturel.
Miam-ô-fruits®, la recette au top pour bien démarrer la journée
Recommandée par France Guillain, cette proposition très complète et délicieuse est un véritable booster qui nous aide à être en forme et à passer l’hiver tranquille.
Parfait au petit déjeuner, il peut aussi remplacer de temps en temps le repas du midi ou le diner.
On le prépare comment ?
On émulsionne une ½ banane bio écrasée à la fourchette jusqu’à la rendre liquide et légèrement brune avec 2 cuillères à soupe d’huile de colza bio ou de quatuor ou une cuillère à café d’huile de lin . Et on ajoute une cuillère à soupe d’huile de sésame crue non toastée.
On saupoudre 1 cuillère à soupe rase de graines de lin ; 1 cuillère à soupe rase de graines de sésame ; 1 cuillère à soupe d’un mélange de 3 autres graines entières non salées (noix de cajou, amande, noix, noisette, tournesol, graines de courges, etc. Et 2 cuillères à café de jus de citron frais.
On complète avec des fruits frais et de saison, bio de préférence : pomme, poire, kiwi, papaye, mangue, litchi, longane, ramboutan, ananas, fraise, framboise, fruit de la passion, fruit du dragon, groseille, prune, mirabelle, pêche, abricot, mûre, airelle, corossol, pomme cannelle, etc…
Mais attention ! On ne met pas de fruits séchés, « cuits » au soleil, pas d’agrumes – orange, mandarine, pamplemousse, clémentine -pas de melon ni de pastèque : ces fruits sont à digestion trop rapide, ils doivent être consommés à part.
Et on savoure cette belle assiette à laquelle on n’ajoute rien et on ne retire rien !
Chaque bouchée doit être mastiquée pour être absolument liquéfiée avant d’être avalée.
Les légumes crus. Oui, mais …
Indispensables pour leur apport en nutriments, ils peuvent être plus difficiles à digérer. Il est alors important de varier ou d’associer le cru et le cuit.
On intègre du cuit – haricots verts froids, brocolis, poivrons … – dans les salades composées.
Du mal à digérer les crudités ? On les remplace par des jus de fuits et légumes frais : pomme, carotte, gingembre, poire, céleri, citron, kiwis, …
On consomme des fruits frais… mais sans trop en abuser car ils contiennent du sucre ! Idéalement, on les mange plutôt en dehors des repas.
Le pollen, un superaliment qui vient en renfort !
Cru, vivant, très complet et complexe, le pollen est un allié extraordinaire grâce à ses vertus nutritives exceptionnelles : il est riche en vitamines, oligo-éléments, antioxydants, acides aminés essentiels, lactoferments, polyphénols, protéines, glucose et fibres.
Pollen de Ciste bio – équilibrant et dynamisant – ou pollen de Châtaigner ronce – apaisant et antioxydant – et idéalement congelés pour conserver toutes leurs propriétés, ces deux superaliments renforcent notre immunité.
On le consomme comment ?
Simplement en ajoutant une cuillère à soupe par jour, soupoudrée sur une salade ou mélangée à un yaourt de brebis, un smoothie, une compote…
Idealement, on fait une cure de trois semaines dès l’automne, et on poursuit pendant la saison froide pour renforcer notre santé : le pollen restructure un terrain affaibli en contrecarrant puissament l’effet du stress sur notre organisme. Il est aussi anti-inflammatoire et a un effet très positif sur notre système digestif. Enfin, sa richesse en micronutriments de type B compense la misère nutritionnelle de notre alimentation « moderne », ses antioxydants détoxifient l’organisme, freinent l’oxydation des cellules et améliorent notre vitalité.
Le Naturopathe n’est pas un médecin et ne pose pas de diagnostic.
Les conseils donnés par votre Naturopathe ne remplacent pas une consultation médicale, mais ils peuvent être un complément idéal.